Le Baron Pierre de Coubertin est le fondateur des Jeux Olympiques modernes. Inspiré par des Jeux de l’Antiquité qui avaient lieu à Olympie, en Grèce. Réunis à Paris, des délégués de douze pays votent unanimement leur soutien à la proposition de Coubertin de faire revivre les Jeux olympiques. Déjà, aux 18 et 19e siècles, diverses tentatives avaient été initiées pour restaurer une forme de « JO », dont une en Angleterre qui a fortement inspiré Coubertin.
Les premiers jeux modernes ont lieu en 1896 à Athènes, puis à Paris en 1900 et 1924, avant de faire le tour du monde. Le 24 juillet 1908, Coubertin prononce son discours sur les valeurs de l’idéal olympique, avec cette fameuse phrase : « l’important, c’est de participer ». (En savoir +)
Le rétablissement des Jeux Olympiques aura notamment pour effet la création de Fédérations nationales et de la Fédération Equestre Internationale le 28 mai 1921. L’effet pour l’équitation sera la création de trois disciplines équestres dont le Dressage. L’implication, pour cette discipline du Dressage et la rédaction de ses règles, d’un ancien Ecuyer du Cadre noir : le général Decarpentry.
Le Livre du centenaire de la Fédération française d’équitation rappelle l’histoire de ces débuts qui vont marquer la culture équestre et donner un nouvel élan à l’équitation, mais il faudra attendre les Jeux olympiques de Stockholm pour que les femmes puissent accéder à des participations et des podiums en équitation.
Notons que L’esprit olympique en France fait l’objet d’un classement au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, il est déjà inscrit à l’inventaire en vue d’une inscription au patrimoine mondial.