L’équitation française, un patrimoine vivant, et pour vous Pauline Basquin ?

L’équitation française, un patrimoine vivant, et pour vous Pauline Basquin ?

Pauline Basquin est écuyer au Cadre noir de Saumur.

 

– Quel est votre parcours équestre ?

J’ai commencé à monter dans le poney club de mes parents, en Bretagne. D’abord à poney, puis à cheval. C’est surtout en arrivant au Cadre Noir que j’ai découvert le haut niveau en dressage. Avant cela, j’ai beaucoup pratiqué le hunter, et un peu le concours complet. Mais c’est vraiment ici, à l’École, que je l’ai appris le dressage. Je suis arrivée à l’IFCE, qui s’appelait alors l’ENE, en 2006, après avoir obtenu mon BEES 2 en 2005-2006. J’ai d’abord rejoint l’écurie du saut d’obstacles, puis, aux alentours de 2012, j’ai intégré l’écurie de dressage. J’ai eu la chance de travailler avec des chevaux qui savaient déjà exécuter ces mouvements et qui m’ont formée. Mon « maître cheval » a été Liaison, mon premier cheval de Grand Prix. Du côté des enseignants, Arnaud Lemaire, mon instructeur en dressage, m’a vraiment transmis le goût de cette discipline.

 

– Quels sont les principaux principes qui guident votre pratique ?

Il faut donner l’impression que c’est facile, que le cheval et le cavalier jouent ensemble.

 

– 3 conseils que vous donneriez aux autres pratiquants ?

– Écouter son cheval.

– Être patient.

– Être humble.

 

Crédit photo : Raynald Aubert Photographie